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Trois éclairages pour ce mois de mars.
Une grande déception nous envahit concernant le sort des sculptures des frères Coustou représentant le Rhône et la Saône.Après une belle restauration, ces superbes bronzes du 17e siècle ne retrouveront plus leur place au pied du cheval de la place Bellecour mais resteront excentrés, voir- « confinés » sous le grand escalier du Musée des
Beaux-Arts, dans un angle sombre, à l’ombre des regards. Le placard…
On peut cependant espérer un sursaut de bon sens de nos décideurs pour leur trouver un site d’accueil à la mesure de ce qu’ils représentent pour les lyonnais.
Un coup de coeur pour le couvent des Visitandines à Fourvière, revisité avec réussite. Grâce aux œuvres de Reinoso, le bâtiment du 19e siècle se transforme en oeuvre contemporaine.
Sans être obligé de séjourner dans l’hôtel 4 étoiles, il est cependant agréable de prendre un café dans le jardin du cloître et de découvrir ce lieu hors du commun. Une pensée pour la Liberté de Bartholdi. Décuplée, copiée, elle demeure toujours l’icône symbole aussi bien dans de nombreuses villes françaises et américaines que dans de nombreux pays du globe.
Bonne lecture !
Julie Bordet
11 mars 2022
Bonjour,
Sur le dernier numéro de votre magazine, vous avez mis en avant la dernière restructuration de l’ancien couvent des Visitandines qui est devenu le Fourvière Hôtel.
En tant que professionnel, vous connaissez la loi sur le droit d’auteur.
A aucun moment vous n’avez citez les architectes de cette opération de restructuration (Axe Architecture) comme la loi le prévoit : faire mention obligatoire du nom de l’architecte ou de l’agence d’architecture dans toutes les occasions où l’œuvre de celui-ci est utilisé à l‘occasion de publication des plans ou photos de l’immeuble. (Droit au nom, Article 121.1 du code de la propriété intellectuelle).
De plus sur votre article, vous utilisez clairement des documents graphiques de notre production (plan dont nous avons les droits d’auteur et de reproduction; quid des ayant-droits ?).
Nous sommes attristés de voir que vous avez facilement trouvé le nom de l’artiste qui a produit 3 œuvres sur ce projet, mais qui est intervenu de manière très courte sur les 5 ans qu’il a fallu pour redonner vie à ce bâtiment et dont le travail ne représente peut-être que 2% du travail effectué sur ce bâtiment.
D’autant que si vous aviez pris contact avec nous préalablement, nous aurions été ravis de vous donner d’autres documents afin d’illustrer votre article : plans, photos avant-après, croquis, etc.
Ainsi merci de rapidement corriger votre publication, sans quoi nous nous verrions dans l’obligation d’effectuer une mise en demeure par un accord à l’amiable ou une négociation qui inclurait un dédommagement et des intérêts conséquents aux préjudices subis par cette situation. Cet effort de notre part constitue une proposition de correction avant le recours aux tribunaux compétents. Nous vous incitons donc à agir en conséquence.
Dans l’attente de votre retour, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
La direction de Axe Architecture
25 mars 2022
Bonjour
Nous sommes désolés de vous avoir heurtés (mais néanmoins flattés de voir que notre modeste publication est arrivée entre vos mains). Ceci dit, nous sommes conscients de notre « légéreté » quant à la non mention de votre cabinet d’architecte. Nous réparerons ce manque en publiant un erratum dans le prochain numéro.
Très cordialement